Patrimoine

Hottée du Diable, Sablonière : première étape pour leur classement

Le 24 mai dernier, a eu lieu la réunion de restitution de l’étude de classement du site de la Hottée du Diable et de la Sablonnière en présence de Madame Fatou Mano, sous-préfète et de nombreux responsables départementaux.

Réalisée sous l’égide de la Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (Dreal) par Viola Thomassen, paysagiste-concepteur, cette étude s’est intéressée aux cinq critères de classement d’un site. En effet, la Hottée du Diable présente cette caractéristique unique de répondre à chacun de ces critères.

D’abord parce le site est une terre de légendes, comme son nom l’atteste, tout comme son environnement qui ouvre l’imaginaire : la Chambre des Fées, la Baleine, la Roche Percée... Ensuite, la géologie particulière du lieu, avec ses amas rocheux et ses accumulations de sable, fait la jonction entre le plateau du Soissonnais et celui de Brie. Sans oublier la présence d’espèces rares de plantes et d’animaux qui justifie à elle seule des mesures de protection.

Aspect moins connu, l’ensemble formé avec la Sablonnière est à l’origine de la définition du Tardenoisien, période particulière du mésolithique. De nombreuses traces de vie de nos lointains ancêtres ont pu être découverts.

Est-il besoin de rappeler le témoignage du quatrième critère, artistique ? Pour beaucoup Camille Claudel y trouva toute jeune l’inspiration de certaines de ses œuvres.

Le cinquième critère touche au fantastique et au pittoresque. Et sur ce point, la Hottée du Diable ne manque pas d’atouts. Dernier témoignage en date, les photographies nocturnes du photographe Norbert Bardin exposées à la maison Paul et Camille Claudel viennent nous le montrer avec leur aspect fantasmagorique.


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